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 AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.

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AuteurMessage

H. Ahàron Whitley-Price
    HELL ♣ so I try to hold on to a time when you were there.


H. Ahàron Whitley-Price

☼ COURRIER : 31
☼ AGE : 40
☼ ACTIVITE/SPECIALITE : Photographe.
☼ CREDITS : ©

♣ You & your world
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AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Vide
MessageSujet: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 21:11


HELIOS AHARONWHITLEY-PRICE
AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 81161346
© sahden.

    27 ans ♦️ Veuf ♦️ Architecte
    intelligent ♣️ lunatique ♣️ violent ♣️ téméraire ♣️ insolent ♣️ battant ♣️ taciturne ♣️ excessif ♣️ jaloux ♣️ charismatique ♣️ froid ♣️ rancunier ♣️ abattu ♣️ fidèle ♣️ réfléchi ♣️ secret
    PARLES NOUS DE TOI ♣️ Helios Ahàron Whitley Price. Mon nom, long mais quelque part il me plait bien. Peu importe. Je suis né à Washington et j’y ai toujours vécu. Mes parents s’appelaient Adriana et Gabriel, et ils furent de très bons parents. Du moins, ma mère le fut jusqu’à sa mort. Je n’avais que quinze ans à l’époque. Je suis le fils d’une italienne et d’un américain pure souche. Mes parents m’ont élevé avec des valeurs et des principes, et je crois pouvoir dire que cela a bien marché. Ce que je ne dis pas, c’est que je suis un enfant adopté. Je ne l’ai su qu’à l’âge de quatorze ans, mais cela n’a rien changé pour ainsi dire. Aujourd’hui j’ai vingt sept ans et je suis ce qu’on appelle un « dépressif à tendance suicidaire ». Je ne l’ai pas voulu, on l’a décidé pour moi. Je suppose que l’homme qui nous est rentré dedans ne pensait pas que ça finirait ainsi. Ma femme, la femme de ma vie, a été tué cette année, et je dois dire que je n’ai pas supporté. Alors je suis veuf, je suis anéantis, et je débarque ici. Pourquoi ? Demandez à Léandro tiens. Alors aujourd’hui qu’est-ce que je fiche ici ? J’étais architecte à Washington, un très bon même, mais ici cela ne sert à rien alors je me suis tourné vers la photographie, j’en faisais à la fac et j’ai décidé d’en refaire ici, un exutoire, grâce à cela je pense moins, je souffre moins.
    [/justify]


    ♣ TOUT LE MONDE A UNE HISTOIRE, RACONTE NOUS LA TIENNE


« Comment ferons nous ? Il posera des questions un jour. » Ma mère, une femme admirable, même si elle n’a jamais réellement su comment gérer les choses. Quoi qu’il en soit, nous sommes il y a un peu plus de vingt trois ans, vingt trois ans et six mois, je vous passe le décompte des jours et des heures. Toujours est-il que ces gens assis dans ce salon aux murs d’une couleur indéfinissable et écœurante sont mes parents. Adriana et Gabriel Whitley-Price. Une américaine et un italien comme on en voit peu de nos jours, des gens bien, élevés avec des valeurs qui feraient froid dans le dos à la jeunesse dorée dont je suis issue. Mes parents, riches, beaux, attirants, parfaits l’un pour l’autre. Ce genre de couple n’existe pas, du moins c’est-ce que chacun pense, et bien il existe, ce sont eux, ces adolescents amoureux depuis leurs dix sept ans, qui finalement décidèrent de se marier à l’âge de vingt et un ans. Un amour épique, espéré par leurs familles respectives, voyant ceci comme le mariage parfait. Ils avaient raison d’espérer, mes parents étaient un couple heureux, brillant. Quoi qu’il en soit, au bout de six belles années de mariage, ils apprirent qu’avoir des enfants ne faisait pas parti de ce qu’ils pouvaient faire. Alors quel choix restait-il ? L’adoption bien sur. Voilà comment ils se retrouvèrent ici, l’histoire en elle-même est assez longue, une gamine de seize ans enceinte, décidant de faire adopter son bébé, ne voulant pas gâcher sa vie… mais pour mes parents c’était une chance incroyable. Ils signèrent les papiers ce jour là, acceptant de prendre ma petite personne chez eux, de m’élever comme si j’étais leur fils. A cette époque je n’étais âgé que de six mois à peine, mais dès que je fus dans leurs bras, mes parents m’aimèrent comme leur propre enfant. Ma mère avait tout de même de nombreuses inquiétudes, comment me dire qui je suis réellement, comment expliquer que ma mère m’aie abandonné sans même laisser un nom… « Ne t’en fais pas, nous avons le temps de nous préparer à cela. » Mon père est un homme pragmatique, plus posé, jamais il n’a pris le temps de se demander comment ils feraient, parce qu’à cet époque la question ne se posait même pas. « J’espère qu’il comprendra, qu’il ne doutera pas de notre amour pour lui. » Ma mère, toujours inquiète du si, pourquoi, comment… Un cœur en or, voilà ce qu’elle possède, voilà ce qui lui donna peur de ma réaction durant toutes ces années. « Chérie je t’en pris. Nous lui dirons dès qu’il sera prêt, et crois moi cet enfant ne pourra jamais douter de notre amour, il sera bien trop aimé. » Mon père disait vrai, j’ai eu une chance folle, mes parents m’ont aimé d’une façon inconditionnelle, m’ont donné tout ce que je pouvais désirer, faisant de moi un homme complet et surtout ayant des valeurs. L’argent change le cœur d’un homme, voilà ce qui disait ma mère, et elle mit un point d’honneur à m’élever comme il fallait, me démontrant que notre argent ne nous donnait pas le droit de nous sentir supérieurs à d’autres, de penser que nous pouvions faire d’eux ce que nous voulions. « Tu as raison. Regarde le, il est magnifique. » Ce sourire qu’elle avait ce jour là, ce même sourire que je vis tous les soirs en allant me coucher, chaque matin au petit déjeuner, et cela pendant des années. Ce sourire qui est tout ce que j’aimerais revoir, tout ce qui me manque. Son parfum, son sourire, ses yeux, son rire, toutes ces petites choses qui nous manquent, nous blesse, nous tue à petit feu depuis dix ans.


****************************

« Maman ! Je veux jouer encore un peu s’il te plait ! » Je n’étais âgé que de sept ans à l’époque, je me rappelle encore les arbres rouge et or dans le jardin de notre propriété, du bruit de la voiture de mon père arrivant dans l’allée de graviers, je me rappelle l’odeur des fleurs de ma mère, de ses rosiers, du poulet mijotant dans le four, du citronnier dont la senteur nous parvenait de la grille à l’entrée de notre maison. Tout cela est tellement clair dans mon esprit, je peux presque toujours sentir le parfum des rosiers, de la brise sur mon visage, s’engouffrant par la fenêtre du salon entrouverte. « Ahàron, je t’ai dis que papa arrivait, nous devons passer à table. Allez va ranger ça. » Je baissais la tête, prenant un air penaud sachant que ma mère ne me résistait pas lorsque je faisais cela. Oh avec le temps elle avait appris à m’amadouer elle aussi, seulement mes années d’expériences me rendaient bien plus malin. « Bon, si tu obéis, je te laisserais rejouer un peu après le diner. » Je souriais, satisfait de ma petite magouille et embrassais ma mère avant de monter dans ma chambre. Je me sentais léger à cette époque, mon sourire ne me quittait pas, j’avais cette sensation que l’amour de ma mère, celui de mon père, était tout ce que j’avais, tout ce qui me rendait heureux. J’avais sans doute raison, je sais aujourd’hui que ce sentiment d’amour que je ressentais était le plus beau de tous, un sentiment que je n’ai pas ressenti si fort depuis toutes ces années. Ce soir là n’est pas un souvenir des plus heureux, de moins la suite de ce souvenir. J’aurais aimé ne garder que cela, ma mère ma souriant, me donnant ce que je voulais avec ses propres petites conditions, son regard lorsqu’elle me souriait, son parfum de rose et de miel. Mais non, les souvenirs sont là, on ne les choisit pas, même si l’on voudrait parfois en changer la teneur. « Arrête Gabriel, je t’en pris ! » Je me rappelle avoir entendu la voix de ma mère du premier étage, je sais qu’elle tentait de ne pas parler trop fort, de ne pas m’inquiéter mais j’étais attentif, j’avais entendu ses mots, et rien ne m’échappa, je sortais de ma chambre, ne faisait pas trop de bruit, j’allais m’assoir dans les marches, je me rappelle le marbre froid à travers mon pyjama, je me rappelle encore les barreaux glacés entre mes doigts. Mais surtout je me rappelle les larmes sur le visage de ma mère, la colère sur les traits de mon père. « Je dois le faire ! Il est grand maintenant, il le faut ! » Ma mère pleurait encore, je ne comprenais pas, pourquoi se disputaient-ils ainsi ? Jamais un cri n’avait résonné dans notre maison, je n’avais jamais vu ma mère pleurer, mon père haussait la voix. Cela ne faisait pas parti de mon monde, et je ne le comprenais pas. « S’il te plait ! Je ne veux pas ! Il est heureux, et je ne veux pas qu’il sache, il est mon fils tu entends ?! » Je voyais ma mère passait de l’inquiétude à la détermination, les larmes ne coulaient plus, elle était devenue redoutable et son regard me fit peur, pour la première fois de ma vie. « Tu te rends compte de ce que tu fais ! Tu ne peux pas lui cacher, il t’en voudra si tu fais ça ! Et puis imagine lorsqu'elle arriva, il ne comprendra pas que nous n'ayons rien dit. » Mon père avait laissé sa colère lui échapper et désormais il semblait le plus censé d’eux deux. Je n’avais que sept ans pourtant je comprenais qu’ils parlaient de moi, qu’ils devaient me cacher quelque chose, les larmes étaient au bord de mes yeux et je retournais dans ma chambre, m’enfermant à clé je mettais la musique à fond, n’entendant plus les voix de mes parents, ne répondant pas aux coups à la porte quelques minutes plus tard.


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« Où est-ce que tu étais ? » J’étais dans de beaux draps. Quel heure était-il ? Environs deux heures du matin, et je rentrais en douce. Du moins j’avais bien essayé, c’était sans compter sur ma mère… J’avais peut être un peu abusé, je n’avais que quatorze ans et bien sur le fait de rentrer chez moi si tard n’allait pas m’attirer beaucoup de sympathie. « Je… j’étais avec des copains. » Je savais que je ne m’en sortirais pas si facilement, seulement pour mon jeune âge j’avais déjà beaucoup d’aplomb peut être même un peu trop d’assurance… Je n’étais pas un gamin imbus de lui-même ou même prétentieux, mais voilà je me savais aimée par ma mère et je savais que je n’aurais pas vraiment d’ennuis, si ce n’est peut être être privé de jeux vidéos pendant une semaine, rien d’insurmontable et cela valait vraiment le coup ! « Et tu crois que cela suffit ? Monte dans ta chambre ! Il est tard on en parlera demain matin ! » Ma mère semblait énervée mais ce qui me frappa plus encore, fut la déception dans son regard. Je montais dans ma chambre sans dire un mot. Cela faisait quelques temps maintenant que tout n’était pas beau et heureux à la maison. Je me savais devenant bien trop casse pieds, rebelle, mais je ne pouvais m’en empêcher, je voulais vivre une vie tout autre que la mienne, du moins en dehors de la maison… Mais ma mère, elle ne comprenait pas, parfois je surprenais son regard, j’y voyais de l’inquiétude, je comprenais sans qu’elle n’aie à me le dire qu’elle se posait des questions. Cette nuit là je m’endormis simplement, loin de me douter de la vérité, loin de savoir ce qu’il se passerait vraiment quelques jours plus tard. Je rentrais à peine du collège, j’étais de mauvaise humeur, faute à mon professeur de chimie ayant décidé de faire de ma vie un enfer. « Ahàron chéri, viens t’assoir s’il te plait. » Je vis ma mère assise dans le canapé, mon père assis dans le fauteuil paternel, celui auquel je n’avais pas le droit de toucher, seulement de le regarder. Je posais mon sac à mes pieds, les regardant avec suspicion, cela ne leur ressemblait pas, ce genre de comportement, le complot me venait en tête, ils allaient me faire passer un sale quart d’heure pour mon petit écart de la semaine passée, j’en étais persuadé. Ma mère me jeta un coup d’œil, m’intimant de m’assoir. Je m’exécutais, malgré tout près à me lever et à filer dans ma chambre à n’importe quel moment. « Ahàron. » La voix de mon père trancha l’air, sa voix grave me faisait parfois peur, comme si chacun de ses mots avaient le pouvoir de me tuer. Quoi qu’il en soit, je tournais les yeux vers lui, il était grave et sérieux pourtant ses yeux me montraient surtout de l’amour, et une profonde inquiétude. « Il y a une chose que l’on aurait du te dire depuis longtemps mais… » Son regard alla jusqu’à ma mère qui baissa les yeux instantanément. « Nous n’avons pas eu le courage de le faire, nous n’avons jamais trouvé le bon moment… mais il est temps maintenant, tu as le droit de savoir la vérité. » Ma mère passa une main sur son visage, elle était nerveuse, inquiète, et elle leva les yeux vers moi, me souriant même si son regard restait triste et inquiet. « Chéri… tu sais que nous t’aimons plus que tout. Tu le sais ça ? » Je la regardais perplexe mais je hochais la tête, bien sur que je le savais, personne n’avait jamais aimé comme mes parents m’avaient aimé j’en étais encore persuadé à cette époque. Ma mère ouvrit la bouche à plusieurs reprises, mais aucun son ne sortait, elle retenait ses larmes et ne parvenait pas à me dire la vérité. Mon père prit la relève pensant sans aucun doute que faire de belles phrases, et ménager l’effet de cette nouvelle n’était plus nécessaire. « Tu es un enfant adopté Ahàron. »


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« Ahàron, il faut que tu sorte de cette chambre. Ce n’est pas bon pour toi de rester enfermé. » J’ai cette impression, celle que l’on a lorsque l’on pense être entre le rêve et la réalité, lorsque l’on se sent comme aspiré par l’un ou l’autre, sans réussir à réellement savoir où l’on est. Je suis dans cette situation, et pourtant je ne dors pas, je le sais, je peux le ressentir. On ne souffre pas quand on dort, on est en paix, la peine, la colère, tout cela n’est rien lorsque l’on rêve, que l’on peut pendant quelques heures, faire abstraction du monde réel, celui qui continue à tourner quoi qu’il arrive. Mais je ne dors pas. Je peux sentir la colère en moi, la peine, toutes deux refusant de me quitter, depuis presque une semaine maintenant, je vis avec elles, omniprésentes, difficiles à oublier. Il y a une semaine que j’ai cru perdre pieds pour de bon, je ne suis pas un homme lâche, faible, je ne l’ai jamais été, d’ailleurs ma génitrice, ayant eu la bonne idée de me nommer Julian à ma naissance ne se doutait sans doute pas que ma mère pourtant m'a toujours dit que j’étais le plus fort, le plus robuste, celui qui encaisse sans faillir. Le plus fort. Cette réalité, j’ai grandi avec, pensant qu’elle était bel et bien réelle, pourtant aujourd’hui je n’en suis plus si sur. Je ne pourrais dire depuis combien de temps je suis enfermé ici, dans cette chambre, il fait sombre et il y a une forte odeur de renfermé. Pourtant cela ne me dérange pas, cela ne me frôle même pas, je ne suis pas sur de sentir quoi que ce soit, si ce n’est mes émotions qui semblent décuplées, plus que jamais. Moi qui plus d’une fois suis passé pour insensible, me voilà être tout le contraire. Je ne suis pas un ermite, je suis quelque peu taciturne la plupart du temps, mais j’aime la vie que je mène, j’aime voir le monde extérieur, évoluer auprès de mes pairs. Mais cette semaine, la plus dure, la plus démoralisante de ma vie, oui cette semaine, j’étais devenu l’ombre de moi-même. Jeudi dernier, c’est à cette date que tout a dérapé dans ma vie, c’est ce jour là, en cette maudite soirée que ma vie à basculé, me donnant cette désagréable impression d’être happé loin de tout, loin de moi-même.

« Quoi ? » « Ahàron… c’est… » « Dis moi, qu’est-ce qu’il se passe ? » « C’est ta mère… elle… oh mon dieu. » Mon père, mon cher père, incapable de prononcer ces mots « elle est morte », bel et bien morte, est-ce si difficile de dire que plus jamais elle ne reviendra, que plus jamais elle ne passera cette porte ? Oh oui ça l’est, mais bien plus, on ne veut pas les entendre ces mots, on les rejette. Je l’ai fait, j’ai rejeté l’idée que ma mère, la femme la plus aimante que j‘ai jamais connu, celle pour qui j’aurais donné ma vie, venait de me quitter. Je me sais égoïste, je suis le fils, celui qui prend sur lui, celui qui reste fort pour le reste du monde. Je ne le suis plus, je ne suis plus le fils fort et brave, je ne suis devenu que le fils. Et cela me ronge, comment vivre en sachant qu’une partie de moi est morte. Je n’ai jamais compris cet usage, une veillée funèbre. Pour quoi faire ? Voir cette famille que l’on ne voit jamais venir verser quelques larmes mais finalement manger comme quatre ? Voir des amis, qui ne donnent plus de nouvelles mais se permettent de « comprendre » notre douleur, ou du moins d’y « compatir ». Ma haine est née cette nuit là, à deux heure vingt quatre, lorsque j’ai su. Je ne l’ai pas ressenti tout de suite, la peine était plus forte, mais surtout le choc, je ne saurais dire ce qu’il s’est passé ensuite, je n’étais capable de rien, que ce soit de parler, de marcher, de comprendre ce qu’il se passait autour de moi, rien. Mais je sais qu’une fois à l’hôpital, lorsque nous avons appris qu’un homme saoule était rentré dans la voiture de ma mère après avoir grillé un stop, j’ai retrouvé mes moyens. J’ai senti la force me revenir à mesure que la colère montait, si forte que j’ai cru en exploser de rage. J’ai voulu le tuer, je le veux toujours, il est celui qui m’a pris l’être que j’aimais le plus au monde. « Il restera en prison jusqu’à sa mort. » En quoi cela devrait-il nous consoler ? La prison, la mort, jamais cela ne nous rendra ma mère, jamais plus elle ne franchira cette porte, jamais plus elle ne viendra me chercher au lycée, ce sourire que j‘aime tant aux lèvres, jamais plus nous ne l’entendrons rire, jamais plus je ne sentirais son parfum autour de moi, jamais plus je ne sentirais ses bras autour de mon cou, jamais plus je n‘entendrais sa voix lorsqu‘elle me disait qu‘elle m‘aimait. Alors, qu’est-ce que la prison face à cela ? Rien, absolument rien.


****************************

« Ahàron, qu’est-ce que… » Je venais de franchir la porte me séparant de la chambre de mon meilleur ami. Léandro est plus qu’un ami même pour moi, il est un frère, celui sur qui j’ai toujours pu compter, lorsque j’étais enfant mais aussi lorsque ma mère est morte, il est le seul à qui j’ai réussi à en parler… Nous n'avions que dix sept ans et pourtant nous nous comprenions, sachant que cette amitié n'était pas de celles que l'on oublie. Toujours est-il que lorsque j’ai vu son regard, mon geste m’a paru encore plus réel qu’il ne l’était déjà. Je n’avais aucune chance de pouvoir lui mentir, je voyais bien son regard, j’étais couvert de sang, mes mains me faisaient mal mais surtout elles étaient égratignés, comme si j’avais frappé le béton à mains nues. « Ils l’ont laissé sortir aujourd’hui… » Je me laissais tomber sur le canapé de sa chambre, laissant ma tête sur reposer sur le dossier je fermais les yeux, essayant comme je le pouvais de contenir ma rage. Certes depuis la mort de ma mère j’avais enchainé les conneries, au point que mon père avait totalement baissé les bras. Mais jusqu’ici cela s’était arrêté à bruler des voitures, bousculer un peu des petits jeunes pour leur piquer leur fric. Rien de bien méchant. J’avais pourtant franchis la limite ce soir et cela allait me retomber dessus je le savais bien. « Tu as vu dans quel état tu es ? Et qui est sorti ? » Je me redressais, mon regard était froid et à la fois complètement vide de tout sentiment, je n’étais pas sous le choc, non je me sentais apaisé bien au contraire, j’étais libre cette fois, du moins intérieurement car quelque chose me laissait penser que je ne resterais pas libre très longtemps. C’est sans doute la raison pour laquelle j’étais ici d’ailleurs, la seule personne que je voulais voir, à qui je voulais tout expliquer avant que cela n’apparaisse dans le journal c’était mon cousin. « Celui qui a tué ma mère… il est sorti ce soir. » Je vis l’horreur passer sur les traits de mon cousin, je savais qu’il avait compris, il savait depuis des années que je nourrissais une rage sans nom envers cet homme mais surtout que la prison était l’endroit le plus sur au monde pour lui. Je n’avais jamais pensé qu’il sortirait et la semaine passée tout avait changé. Mon père avait laissé un mot sur mon lit un soir, avant de partir en voyage d’affaire, j’y avais lu que le meurtrier de ma mère sortait de prison, ma rage fut telle que je dévastais ma chambre, à défaut de pouvoir frapper dans quelque chose de concret. Mais ce soir, je revenais de chez lui, je m’étais renseigné ces derniers jours et ce soir j’avais pu prendre ma revanche, certes ce n’était rien face à ce que cet homme m’a pris mais cela m’avait aidé malgré tout. Je ne parlais pas, je ne savais pas quoi dire et j’étais presque convaincu que Léandro non plus. Finalement il brisa la glace, reprenant son sang froid il évitait de regarder l’état dans lequel j’étais. « Est-ce qu’il est… je veux dire… qu’est-ce qui c’est passé. » Je regardais mon cousin, il n’avait pas peur de moi, il ne me jugeait pas, il se contentait de s’inquiéter, j’étais certain qu’il se demandait quand les flics mettraient les mains sur moi. « J’étais chez lui, je l’ai attendu. » Je m’arrêtais, me rendant compte que pour n’importe qui je passerais pour un malade mental, à traquer un homme jusque chez lui, mais peu importe. « Il est arrivé, je l’ai tabassé. » Je savais que cela n’était pas très fidèle à ce qui c’était réellement passé ce soir, je l’avais frappé, fort, trop fort, tellement que je l’avais battu à mort. Mais ma colère m’avait dépassé, j’avais frappé encore et encore et au bout d’un moment il avait cessé de supplier, de s’excuser, il s’était tu.


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Et dire que tout cela fait parti du passé. Je me rappelle encore cette nuit là, et je suis convaincu que Léandro aussi. Seulement aucun de nous deux n’en parle. J’étais mineur à l’époque je n’ai donc pas fait de prison, sans doute parce que l’enfoiré a survécu, peut être aussi grâce à l’influence de mon père, ou le fait que tous ont vu mon geste comme l’expression de ma tristesse, de ma colère, je pense même que certains ont peut être pensé que j’avais bien fait, du moins que c’était juste quelque part. Peu importe… J’étais allongé sur mon lit, fixant le plafond où je pouvais quelques petites taches j’avais mes écouteurs sur les oreilles, je pensais, et en même temps je tentais de faire le vide. Je me remémorais tout ce qui c’était passé pour moi durant ces trois dernières années, et j’en concluais que tout cela n’était pas brillant. J’avais dix sept ans, bien dix huit même, j’allais finir le lycée, partir à la fac, et je n’avais encore rien fait de vraiment bien dans ma vie. Me contentant de peu certes c’était une bonne chose mais cela ne me ressemblait pas. J’étais certes un gars un peu renfermé mais je n’étais pas celui qui voit les choses arriver sans réagir. « Ahàron ! » Je baissais les yeux, découvrant le visage d’Eleanora, elle me souriait et au moment ou je la vis elle levait les yeux au ciel. Je retirais mes écouteurs et me redressant, me posant sur mes avant bras, je la regardais un peu étonné. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Ce n’était pas très sympa dans le fond, mais qu’est-ce qu’elle faisait là ? J’étais certes heureux de la voir, mais elle me faisait… peur oui voilà le mot elle me foutait la trouille depuis quelques temps. « Bonjour à toi aussi rayon de soleil ! » Je grimaçais légèrement, soupirant après avoir poser mon mp3 un peu plus loin je la regardais s’allonger à côté de moi, elle souriait et se mit à fixer le plafond comme je le faisais quelques secondes plus tôt et elle finit par tourner les yeux vers moi. « Ton plafond n’a pas l’air passionnant… je le suis plus. » Elle me sourit et je sentais venir les ennuis, je levais les yeux vers le plafond et les baissais de nouveau, me redressant encore j’allais quitter le lit. « Si tu le dis… » Je n’eus pas le temps de réagir qu’elle m’attrapa par le bras et je retombais là où j’étais, elle se mit sur moi me souriant, un sourire qui ne voulait rien dire de bon. « Mais qu’est-ce que tu fous ! » Je gigotais pour me dégager mais elle jura et je m’arrêtais. « Tu ne peux pas arrêter ça ! Tu n’iras nulle part il faut t’y faire. » Je la regardais et je me mis à sourire, sans vraiment savoir pourquoi. « El’ tu te rends compte que ce ne sont pas tes cinquante kilos tous mouillés qui vont m’empêcher de me lever ! » Je souriais toujours et je posais mes mains sur hanches, l’attrapant je la soulevais sans mal, la reposant à côté de moi je m’essayais enfin, secouant la tête. « El’ il faut que tu arrête… rentre chez toi. » Je me levais, allant jusqu’à mon bureau je posais mon mp3 dessus, tournant le dos à Eleanora, n’ayant aucune envie de repartir dans une autre conversation… J’entendis la porte et finalement je me retournais. « Surprise. » Avant que j’eus le temps de dire ouf elle m’embrassait. Je la repoussais, reculant légèrement. Mais finalement non, je l’embrassais à mon tour, pressant mes lèvres sur les siennes comme si ma vie en dépendait.


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« Tu as dis quoi là ? » J’étais planté devant Eleanora, je ne peux pas dire que j’avais bonne conscience. Certes aujourd’hui elle avait seize ans, elle était belle, peut être même encore plus qu’à ses quinze ans, et surtout elle était à moi, depuis deux mois maintenant nous étions ensemble, j’allais prendre mes dix huit ans, et j’étais en couple avec la sœur de mon meilleur pote qui me tuerait sans doute en l’apprenant. « Je veux lui dire ! J’en ai marre de me cacher, je t’aime et je veux que tout le monde le sache ! » Je mis les mains dans mes poches, les empêchant ainsi de trembler. Cela m’arrivait tout le temps lorsque j’étais nerveux ou énervé, mes mains se mettaient à trembler et très vite je n’étais plus capable de dire un mot. Je regardais El’ et je me demandais quoi faire. Si je lui disais non, elle risquait de m’en vouloir, peut être même de me quitter… non elle ne le ferait pas ! Mais elle risquait de penser que je ne l’aimais pas, ce n’était aussi simple. Et si j’acceptais je risquais ma peau sur ce coup là. « El’… écoute… »a Je ne savais même pas quoi lui dire mais je devais bien trouver quelque chose pour gagner du temps. « Je te préviens Ahàron, si tu dis non, je risque de te manquer… » Elle me regardait et je voyais dans ses yeux qu’elle ne lâcherait pas l’affaire si facilement, j’étais mal barré ! Quelle idée aussi que d’embrasser la petite sœur de mon meilleure porte, d’entretenir une relation avec celle-ci et finalement tomber amoureux.. Ça ne me ressemblait pas, c’était plus fort que moi, lorsque je la voyais, je savais que c’était elle tout simplement. Je passais une main sur ma nuque, me laissant tomber dans le fauteuil le plus proche je soupirais. « Bébé, il va me tuer ! Et là c’est moi qui vais te manquer ! » Je levais les yeux vers elle, elle sembla surprise, puis pensive et finalement elle se mit à rire, son rire cristallin, frais, ce rire qui me faisait toujours sourire, et cette fois cela ne manqua pas. Elle vint s’assoir sur mes genoux et me regarda, j’eus l’impression qu’elle était à la fois amusée et franchement concernée par ce que je venais de dire. « Est-ce que tu m’aime ? » Je la regardais incrédule et cette fois c’est moi qui me mit à rire, levant les yeux au ciel je lui répondais amusé. « C’est toi qui est bête là ! » Elle fronça les sourcils, me regardant plus intensément elle haussa les sourcils, attendant encore. « Je… oui El’ tu le sais bien. » Je faisais une moue dérangée. Parce que je n’y arrivais pas, et que je savais que cela la rendait triste à chaque fois, alors pourquoi s’obstinait-elle à le demander ? Certaines choses m’échappaient… « Je t’aime assez pour te laisser le temps de me le dire… mais je vais tout dire à Dro’, il est temps. » Elle se leva, prenant son sac elle se dirigea vers la porte de ma chambre. Elle se retourna finalement me souriant même si ses yeux semblaient plus tristes désormais. « Et pour ton information, je t’aime plus. » Elle rougit légèrement et sortit de la pièce, me laissant là comme un idiot.


****************************

« Ahàron ? » Je n’arrivais plus à respirer, c’est complètement idiot ! Cela fait trois ans maintenant, trois ans que nous sommes ensemble alors pourquoi est-ce que je flippe maintenant ? C’est une situation à laquelle j’ai réfléchis, depuis environs deux ans maintenant ! Mais aujourd’hui c’est le jour ! Si je le fais pas je vais le regretter. Je sors de la salle de bain arrivant dans ma chambre je vois Eleanora sourire, elle vient vers moi et m’embrasse, avant se passer ses bras autour de mon cou. « Bonjour. » Elle sourit, toujours aussi belle et je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour. Elle voit très vite que quelque chose me préoccupe et fronce les sourcils. Je soupire et attrape ses bras, les enlevant d’autour de mon cou je m’écarte d’elle, je baisse les yeux, serrant les mains dans mes poches. « Eleanora je… » Je levais les yeux vers elle et je fronçais les sourcils elle semblait ailleurs et les larmes lui étaient monté aux yeux, je sortais les mains de mes poches, attrapant les siennes je commençais à être complètement affolé. « Bébé, qu’est-ce qu’il y a… pourquoi tu pleure ? » Elle me regarda incrédule et secoua la tête. « Pourquoi je pleure ? T’es en train de me quitter, alors j’ai le droit de pleurer… » Je la regardais et j’éclatais de rire, avant de voir son regard assassin, je m’arrêtais de rire et la prenais dans mes bras. « Le jour où je te quitterais n’arrivera jamais mon cœur, tu devrais le savoir… » Je l’embrassais et elle sécha ses larmes, souriant elle leva les yeux au ciel. « Je suis une idiote… » Je souriais et l’embrassais sur le front, lui souriant je perdais de nouveau mon assurance. « Ce n’est pas de ça que je voulais te parler, en fait je… » Je baissais les yeux et je finis par m’agenouiller. J’étais nerveux, j’étais partagée entre une joie intense et une peur tout aussi grande, si ce n’est plus. Je levais les yeux vers elle et je la voyais là, interdite, paniquée presque. Mauvais signe ? Il était trop tard pour se demander ça. « Eleanora… je t’aime… » Je prenais une grande inspiration. « Je veux passer le reste de ma vie avec toi… alors.. Veux tu… » Je n’eus pas le temps de répondre, j’ouvrais à peine l’écrin dans lequel se trouvait la bague de fiançailles de ma mère, ce beau diamant entouré de rubis. « Oui ! » Je fronçais les sourcils, un sourire radieux aux lèvres. « Je n’avais pas fini… » Elle m’attrapa par le bras, me forçant à me lever, elle m’embrassa, ne me laissant rien ajouté de plus. Lorsque je la regardais je voyais ce sourire magnifique que j’aimais tant. « Garde donc le reste pour tes vœux. » Je lui souriais, un sourire sincère, plein de tout l’amour que je ressentais à cet instant. « Je t’aime El’, et pour la vie. » Elle nicha sa tête dans mon cou et je la repoussais, lui souriant alors qu’elle semblait prête à me dire que j’étais rude j’attrapais sa main, passant à son doigt la bague qui avait tant de valeur à mes yeux. « C’est mieux comme ça. » Je l’embrassais à mon tour, la serrant dans mes bras, je fermais les yeux, me disant que ce jour serait graver dans ma mémoire, à jamais.


****************************

« Bébé, tu sais bien que c’est idiot. » Je riais, nous étions sur la route depuis quoi.. Dix minutes, et elle me faisait rire, insistant sur le fait que si je continuais à écouter ma musique « de malade » ce mariage n’allait pas durer encore très longtemps. Six ans déjà, six ans qu’elle avait dis oui, devant nos amis, nos familles, toutes les personnes que nous aimions. Six ans que nous avions emménagé chez nous, vivant cette vie de couple marié à laquelle je n’aurais jamais pensé aspirer avant elle. « Je sais… mais j’aime bien la fin, quand tu me dis que tu m’aime trop pour choisir ta musique au lieu de moi… » Elle passa une main sur ma nuque et je levais les yeux au ciel. Nous allions chez Léandro, mon meilleur ami, son frère, un diner familiale, si l’on peut dire. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais elle avait tenu à ce que ce soir nous soyons tous réuni sous le même toit, la famille, notre famille. Je roulais à allure normal, respectant toujours le limitation, j’étais prudent, sans doute parce que j’avais avec moi la femme de ma vie, allez savoir, cela n’a plus beaucoup d’importance aujourd’hui. Il ne suffit que d’une seconde, son éclat de rire se brisa en une fraction de seconde, je n’eus pas le temps de tourner la tête, je ne vis pas son visage une dernière fois, je n’entendis pas une dernière fois le son de sa voix, de son rire qui me réchauffait le cœur, rien de tout cela, je ne vis rien, je ne me rappelle rien. « Ahàron… » J’ouvrais les yeux, difficilement, j’avais mal, à la tête, au torse, aux jambes, partout, j’avais l’impression d’être passé sous un camion… je ne me rappelais de rien, avais-je trop bu ? Non, une odeur vient me chatouiller les narines, l’hôpital, cette odeur que je haïssais plus que tout. Je tournais les yeux, affaiblis par la lumière trop vive et je discernais le visage de Léandro, flou, il avait pleuré, je le voyais bien. Que c’était-il passé ? Que faisais-je ici ? Le noir total… Eleanora ! « Où est… El’… » Je n’arrivais quasiment pas à parler, ces trois mots m’avaient demandé une énergie que je n’avais pas et je sombrais à nouveau. Il fallut deux jours pour que je retrouve des forces, deux jours pour que j’ouvre les yeux à nouveau, et ce que je vis ensuite ne me plut pas. Léandro était là, ses yeux étaient rougis, il était triste, en colère, il était perdu. Je me rappellerais toujours de ce médecin, trop vieux à mon gout, le son de sa voix, trop grave, trop détachée, qui pourtant, résonne toujours dans mon esprit lorsque je ferme les yeux. « Le choc fut très important, nous avons réussi à vous sortir de la voiture à temps… votre femme n’a pas eu cette chance, elle est morte sur le coup, elle n’a pas souffert. » Et comme si cela suffisait à apaiser ma peine, une simple tape sur la main et il était déjà parti. Ma femme… morte. Non ce n’était pas possible, j’avais eu envie d’hurler, de pleurer, de trouver une raison pourquoi ! Rien, je sentais le vide s’installer en moi, mon cœur c’était simplement arrêter de battre, du moins ce fut mon impression, je sombrais peu à peu, fermant les yeux pour la revoir, une fois encore, revoir son visage, revoir son sourire, entendre son rire, toucher sa peau, sentir son parfum, je le pouvais, il suffisait que je ferme les yeux, je ne voulais pas d’un monde sans elle, je ne pouvais vivre sans elle.


    ♣ LES OFFICIERS DE LA DOUANES ONT DES QUESTIONS

♣️ Pourquoi es-tu là? Ce n’est pas ma décision. Celle de mon meilleur ami, anciennement mon beau frère. Il ne m’a pas laissé le choix, un mal pour un bien. Depuis la mort de ma femme, je ne sortais plus de chez moi, j’étais dépressif, une vrai loque et je pense qu’il a eu peur que je me foute en l’air, alors il m’a fait une valise et m’a emmené ici avec lui. Ce n’était pas une mauvaise idée, rester là bas, me rappeler ma femme à chaque seconde, cela était en train de me ronger, de me tuer. Alors maintenant, je recommence une nouvelle vie de toute évidence, même si je n’ai aucune envie d’en vivre une autre.

♣️ Aurais-tu pensé faire une chose pareille dans ta vie auparavant? Oui pourquoi pas, je ne l’aurais sans doute pas fait de par moi-même, je pense que cela aurait été une idée de ma femme, El’, cela aurait bien été un truc qu’elle aurait pu faire, me trainer dans un pays pour aider les autres. Elle avait le cœur sur le main, elle aurait pu me faire faire n’importe quoi qui plus est.

♣️ Que penses-tu de l'humanitaire? C’est quelque chose de beau, d’incroyable, aider les autres, cela devrait être naturel chez chaque être humain, ce n’est pas le cas certes et je le déplore. Une chose est sure aujourd’hui j’aime le faire, ce n’était pas une mauvaise idée de me trainer ici, j’ai l’impression de faire quelque chose de bien pour la première fois depuis longtemps.



    ♣ DERRIÈRE L'ÉCRAN


♣️ Pseudo/Prénom: Seeksoul.
♣️ Age & Sexe: 21 ans & F.
♣️ Comment tu es arrivé ici? Par un mail, j'ai vu, j'ai lu, j'ai vaincu, j'ai adoré, alors me voilà. (a)
♣️ Des suggestions, des commentaires? Aucun à part que c'est une merveille ! ♥️♥️
♣️ Ton avatar: Inventé. Chace Crawford. ♥️


Dernière édition par H. Ahàron Whitley-Price le Sam 19 Juin - 23:53, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 21:13

Chace AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615
Je te le réserve de suite
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 21:14


    Greene. AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615 Je veux un lien ! (a)
    Merci beaucoup. ♥️
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 21:14

Mais bien sûr, en plus j'ai failli le mettre dans mon scénar Smile
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 21:15

Chace please
Décidément que des beaux gosses AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 21:17


    On se trouvera quand même un lien gé-nial Peyton. I love you

    Léonor. Merci ! AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615
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William Capelici


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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 21:22

bienvenue (:
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:06

CHACE AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 135615 I love you
Bienvenue parmi nous. please
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:11


    Merci William. (:

    KBELL ! AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615 AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 595626
    Je veux un lien et t'as pas le choix. ♥️
    Merci en tout cas. I love you
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:12

BIENVENUE POUQUE O_____O AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 6498 I love you woooo
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:13


    MERCI ROBLOCHON D'AMOUR !!! AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615 AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 6498 l
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:14

H. Ahàron Whitley-Price a écrit:

    On se trouvera quand même un lien gé-nial Peyton. I love you

    Léonor. Merci ! AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615

Seeksoul??? Jaynsen??!!!!!
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:14


    Seeksoul, Jaynsen oui c'est bien moi. 001
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:17

Honte à moi je ne t'avais pas reconnue whiteflag
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:17


    N'aie pas honte va, je t'aime quand même. (a) AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:18

H. Ahàron Whitley-Price a écrit:

    KBELL ! AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615 AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 595626
    Je veux un lien et t'as pas le choix. ♥️
    Merci en tout cas. I love you
Ah ah, sans problème cher ami. I love you
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:18

H. Ahàron Whitley-Price a écrit:

    N'aie pas honte va, je t'aime quand même. (a) AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615

je suis rassurée alors Smile
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:19


    Norah, j'espère bien. I love you

    Peyton, je n'avais pas encore rempli le champs alors je peux pas t'en vouloir de toute façon. x)
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 23:54


    J'AI TERMINE ! AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeSam 19 Juin - 23:59

Validé Mister Price Smile
bon jeu parmi nous sexybunny
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitimeDim 20 Juin - 0:06


    Merci. AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. 276615
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MessageSujet: Re: AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away.   AHARON ♣ i feel like everything is sleeping away. Icon_minitime

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