Elena Livingston ♣ It's echoing inside my head.

**Elena Livingston**

ELENA ♣ LIVINGSTON
Elena Livingston ♣ It's echoing inside my head. 443659Sophia38

24 ans

Célibataire

En formation d'aide maternelle.

intelligente jalouse généreuse rancunière drôle têtue simple franche protectrice

PARLES NOUS DE TOI Mes parents n'ont jamais été adeptes des longs prénoms, ni même des prénoms secondaires et tertiaires. Tout dans la simplicité, c'est d'un commun accord qu'ils décidèrent de m'appeler Elena, qui était le nom de mon arrière-grand-mère russe maternelle. Je ne l'ai jamais connue. Ma mère non plus d'ailleurs. Mais elle adorait ce prénom, et trouvait qu'il sonnait bien avec mon nom de famille : Livingston. Toutes ces formalités nominales se réglèrent le 27 juillet 1986, jour officiel de ma naissance dans le grand hôpital de New-York, aux Etats-Unis d'Amérique. Aujourd'hui, j'ai 24 ans et j'habite inlassablement à New York. Cette ville de cesse de m'étonner de jour en jour. J'ai obtenu ma graduation universitaire avec succès et mon diplôme d'aide maternelle dans les mêmes conditions. J'ai toujours aimé m'occuper des enfants, c'est pourquoi je me suis inscrite à un voyage humanitaire pour découvrir d'autres cultures que la mienne et aider ceux qui en ont besoin.

♣ TOUT LE MONDE A UNE HISTOIRE, RACONTE NOUS LA TIENNE

•• AÉROPORT DE NEW YORK, 2010.

« Votre nom ? »
« Livingston. Elena Livingston. »
« Il me faut votre billet d'embarquement, votre passeport ainsi qu'un certificat de travail valide et récent. »
« Tenez. Normalement, tout est présent dans ce dossier. »
« C'est parfait. Je vous souhaite un agréable voyage à Nairobi. L'embarquement se fera par la porte juste sur votre droite. »

Je ramassai les documents que la guichetière m'avait redonnés en vrac et les fourrai dans mon sac. Tout quitter. C'était ce que j'étais en train de faire. Il y a quelques semaines, je venais de réaliser que ma vie tournait en rond. J'étais la petite fille modèle, une petite fille rêvée. Belle, populaire, intelligente et financièrement aisée. J'habitais dans un grand appartement au sein même de la Grosse Pomme New Yorkaise. Un appartement spacieux et luxueux avec de grands baies vitrées et le tout confort. Je me voyais souvent posée la question du pourquoi je m'en allais. C'est vrai, j'avais tout ce qu'il était impossible et inimaginable à avoir. Mon père était un psychologue appliqué et passionné par son métier, et ma mère n'était autre que la rédactrice en chef du New York Times. J'avais une famille aimante et protectrice, permissive et compréhensive. Et puis, du jour au lendemain je décide de tout plaquer contre une hutte en bois et quelques arbres en plein désert.Honnêtement, je me prendrais bien moi-même pour une folle.
Puis en fait, en réfléchissant bien ce n'est pas une si mauvaise idée. Je dirais même que c'est une idée grandiose. Courageuse. Loin de moi l'envie de me faire ma propre éloge, mais l'humanitaire est quelque chose de vraiment magnifique quand on y pense. En dépit de devoir s'exiler à des kilomètres de sa terre natale, c'est le plus beau don de soi que l'on puisse faire. La meilleure satisfaction que le l'on puisse recevoir. Lorsque ma patronne m'a proposé de partir aider les enfants à Nairobi, c'est pour ces raisons que je n'ai pas hésiter à accepter. Je travaille au quotidien avec des enfants tous plus vifs et joyeux les uns que les autres. Il n'y a rien de plus rassurant et de plus beau que les rires d'un enfant, je trouve. Tout le monde n'a pas cette chance de disposer d'un enseignement gratuit, et d'autres petites choses qui nous semblent si dérisoires et sans importances. Je veux aider les gens, les personnes qui nous représenteront demain.

•• RÉSIDENCE LIVINGSTON, QUELQUES ANNÉES AUPARAVANT.

« Non ! S'il te plait, repose-ça. Attention, ne mets pas de crayon partout sur la table ! Toi, je t'ai dis de reposer cette agrafeuse, sinon ça va mal se terminer ! Chéri, tu peux aller ouvrir la porte s'il te plait ? AH, ça suffit les bétises, regarde tu as mis du rouge partout, même sur ton tee-shirt ! Chéri, la poorte ! Oh mon dieu, les pâtes sont en train de brûler... »

Je voyais ma mère s'activer dans tous les sens. Elle empêchait mon plus petit frère de crayonner partout, ordonnait à ma soeur cadette d'arrêter de jouer avec l'agrafeuse, préparait le dîner et mon père n'entendait même pas les supplications de ma mère quand à aller ouvrir la porte, trop absorbé dans son match de foot. Voilà le quotidien de ma famille à cette époque : une belle ribambelle d'enfants crapules et une mère de famille dépassée pour les évènements. Résignée et dépitée, ma mère jeta son chiffon sur le plan de travail et prit une grande inspiration, ses yeux toujours fermés. C'est alors que je compris qu'à elle seule, elle ne pourrait pas y arriver. Etant l'aînée, je décidais de prendre les choses en main. J'avais certes 12 ans, mais une grande maturité.

« Préparez-vous tous, je vous emmène au parc. Quand on rentrera, chacun ira se laver les mains car maman aura préparer ses délicieuses spaghettis bolognaises... Chacun mets son manteau et en avant ! »

Je crois que c'est à partir de ce jour que je décidais que plus tard je m'occuperais d'enfants. Ils n'étaient que mes frères et soeurs, mais je prenais un malin plaisir à les diriger et planifier quoi faire pendant la journée. J'aimais leur lire des histoires, les déguiser et jouer avec eux, organiser des ateliers pour les occuper les dimanches après-midi pluvieux. Mes parents travaillaient beaucoup et très tard le soir. C'est donc moi qui m'occupais de la famille jusqu'à leur retour. Et bien que ce rôle fut lourd à porter, j'adorais jouer à la poupée avec eux.

•• AÉROPORT DE NEW YORK, 2010.

« Les passagers à destination de Nairobi pour l'avion humanitaire sont priés de se rendre au plus vite en salle d'embarquement, pour un départ imminent. Merci. »

Je lançais un dernier regard à travers la baie vitrée de l'aéroport, me remémorant quelques souvenirs. Finalement, je rejoignis la salle d'embarcation pour ne pas louper mon avion. J'étais un peu tendue, mais une fois installée, l'excitation s'empara de moi. J'avais hâte de voir ce qu'il m'attendait de l'autre côté du globe. Hâte de faire de nouvelles rencontres intéressantes...

♣ LES OFFICIERS DE LA DOUANES ONT DES QUESTIONS

Pourquoi es-tu là? Je suis l'aînée d'une famille de 5 enfants. Mes parents étaient souvent aux travail et ma mère était souvent débordée par les multiples tâches à effectuer au sein de la famille. Rapidement je me suis dévouée pour prendre en charge la petite troupe que représentait mes frères et soeurs. Je les emmenais au parc, en balade, manger des glaces ou bien les accompagnais à l'école. Jj'ai toujours eu une certaine alchimie avec les enfants. Je les comprends, ils me font confiance et je fais preuve d'énormément de créativité quand à leur enseigner ou leur faire découvrir de nouvelles choses. Dès que l'on m'a proposé de partir en Afrique, j'ai fais mes valises et ai embarqué pour Nairobi sans même me poser une seule question. Aider les enfants qui en ont besoin est une chose primordiale pour moi, car tout le monde à besoin d'un enseignement correct, de relations stables et d'une chance dans la vie. Je veux contribuer à leur donner cette chance qu'ils n'ont pas eu.
Aurais-tu pensé faire une chose pareille dans ta vie auparavant? Honnêtement, jamais je ne m'étais imaginée aller aider des personnes inconnues à l'autre bout du monde, sous un soleil tapant à plus de 45°. Cela va de soi, c'était totalement hors de pensée. Néanmoins, j'ai toujours été quelqu'un d'assez privilégié, aux revenues financiers stables et plus que corrects et qui recevait bien plus qu'elle ne donnait. Je voulais que pour une fois, la tendance s'inverse.
Que penses-tu de l'humanitaire? L'humanitaire, c'est avant tout faire don de soi, de ses facultés et de son temps. Tout le monde devrait participer à quelques missions, malheureusement les circonstances font souvent que l'on a toujours "plus important" à faire. Je trouve que c'est un excellent moyen d'ouverture aux autres et un don incroyable, car on ne donne pas seulement, mais on reçoit par notre patience et notre persévérance.

♣ DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo/Prénom: Scarlett.
Age & Sexe: 16 ans, F.
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Ton avatar: Sophia Bush - Scénario de Léandre A. Cooper.